Voici des livres et quelques photos pour découvrir l’art aborigène, ainsi qu’une superbe carte de vœux…
Si cela vous intéresse, voyez aussi notre page d’adresses sur la culture australienne en France et les meilleurs livres sur le boomerang.
Livres sur les aborigènes d’Australie
Les Aborigènes d’Australie
livre de Stephen Muecke et Adam Shoemaker
Chasseurs-cueilleurs au mode de vie semi-nomade, les Aborigènes sont les premiers occupants de l’Australie. Au XVIIIe siècle, les Britanniques débarquent sur l’île-continent qui est pour eux une terre vide, à conquérir. Les autochtones ? Des « primitifs » sans agriculture ni biens matériels, que rien ne semble attacher à cette terre.
Méprisés, combattus, spoliés, niés, les Aborigènes subissent la colonisation et les lois discriminatoires. Proche de l’extinction au début du XXe siècle, le peuple noir relève la tête, réclame l’égalité civique, la reconnaissance de sa culture et de ses droits ancestraux sur la terre.
Stephen Muccke et Adam Shoemaker brossent les grands traits d’une civilisation hautement spirituelle dont l’identité s’enracine dans les paysages façonnés par leurs ancêtres du Temps du Rêve et appellent à une Australie enfin réconciliée.
La peinture aborigène
livre de Stéphane Jacob, Pierre Grundmann et Maïa Ponsonnet
En Australie, à partir des années 1970, sont apparues des peintures incroyablement novatrices, les chefs-d’oeuvre des artistes du désert. Le monde découvrit ces artistes étonnants, de vieux cow-boys, des femmes de 8o ans, qui peignaient des oeuvres exceptionnelles, sans jamais avoir reçu de formation aux techniques plastiques occidentales. Ils s’étaient appropriés de nouveaux matériaux, comme la peinture acrylique et la toile, et avaient créé un style immédiatement reconnaissable.
Devant nos yeux, dans les déserts et les savanes du continent le plus éloigné de l’Europe, est né un mouvement artistique majeur. Un art qui n’existe nulle part ailleurs. La peinture du désert ne correspond en rien aux codes et aux canons de l’art étiqueté « primitif » ou « premier ».
Elle évoque les recherches formalistes de l’avant-garde occidentale. Ce livre donne des clés culturelles pour pénétrer les niveaux de signification de cet art et montre comment ces artistes ont su adapter et réinventer une tradition pour produire des oeuvres et des styles uniques.
Le Temps du rêve : La Mémoire du peuple aborigène australien
livre de Cyril Havecker
Le » Temps du rêve » des aborigènes australiens se réfère à l’époque mythique où l’Intelligence suprême, Baiame, le Premier Etre, rêva le monde et lui donna forme. De cet instant découlent toutes les lois qui, depuis des millénaires, régissent la vie des premiers habitants du continent australien, un peuple si ancien qu’on le dit descendu des dieux.
Enregistré sur des gravures rupestres, transmis de génération en génération par les Sages, le » Temps du rêve » a aidé l’homme noir (ainsi qu’il se nomme lui-même) à préserver ses connaissances et à vivre en harmonie avec son environnement comme avec le monde multidimensionnel au-delà du nôtre où il puise sa sagesse et ses pouvoirs.
C’est ce personnage d’une surprenante richesse tant sur le plan social que sur celui du sacré et de l’art, cet héritage permanent que nous présente Cyril Havecker – notamment à travers le mythe de la création, la croyance au monde des esprits, l’importance des rites d’initiation, le lien avec la nature engendré par le totémisme, les pouvoirs de guérison chamanique.
Jusqu’à sa mort, Cyril Havecker a conduit des ateliers, donné des conférences, publié des articles pour faire connaître cette culture ancestrale volontairement occultée par les Européens. Cyril Havecker était blanc, mais frère de sang de la tribu Warramunga de Groote Eylandt. C’est donc de » l’intérieur « , sans préjugés, avec la simplicité qui caractérise l’expérience vécue, qu’il nous introduit au cur de la spiritualité des aborigènes et restitue pour nous l’essence de leur identité et de leur philosophie de vie.
L’effet boomerang – Les arts aborigènes et insulaires d’Australie
livre de Roberta Colombo Dougoud
Les arts de l’Australie autochtone présentent une extraordinaire variété de styles et de techniques, que cela soit : production d’objets en bois, peintures, utilisation de lets de pêche ou encore photographies et installations digitales.
L’art constitue aujourd’hui un outil de survie et de reconnaissance culturelle et politique. C’est ce que soutient l’exposition du musée suisse, le MEG, dont le titre » L’effet boomerang » évoque la relation entre les musées et les populations source.
Au-delà de l’exposition, les arts aborigènes éveillent la curiosité de tous. Cet ouvrage permet de découvrir ou redécouvrir l’art et l’histoire d’un peuple.
Roberta Colombo Dougoud est conservatrice au Musée d’ethnographie de Genève (MEG) depuis 1999.
L’Art des Aborigènes d’Australie
livre de Wally Caruana traduit par Luc Bessiere
Cette édition est une réimpression de l’une des meilleures ventes de la collection L’Univers de l’art. « L’art des Aborigènes d’Australie est le dernier à prendre sa place au panthéon des grandes traditions artistiques mondialement reconnues » – ainsi l’auteur de cet ouvrage définit-il son but : offrir une synthèse claire et complète d’un art qui, vieux de cinquante mille ans, a récemment acquis une grande valeur commerciale sans perdre sa signification spirituelle aux yeux des Aborigènes meurtris par l’histoire.
Evitant le danger d’une approche ethnologique trop scientifique, Wally Caruana déchiffre les » rêves » ancestraux et les grands mythes inscrits dans le sol australien, des escarpements sauvages de la Terre d’Arnhem aux immensités du grand désert central, sans oublier les banlieues de Sydney ou de Melbourne.
De l’art pariétal à la photographie, il trace pour la première fois une carte artistique couvrant toutes les provinces du continent, qu’il peuple méthodiquement de sites, de héros, de motifs et de symboles – tout un répertoire dans lequel puisent les artistes aborigènes d’aujourd’hui, en quête à la fois d’une identité et d’une place dans le monde artistique contemporain.
Wally Caruana fut conservateur du département des Arts aborigènes de l’Australian National Gallery à Canberra de 1984 à 2001.
L’art aborigène
livre de Marine Degli et Olivier Morel
Ce livre contient 5 modules d’au moins 8 pages présentant les caractéristiques essentielles de l’art aborigène :
- Introduction générale
- Des images grand format
- Un texte de présentation
- Un atelier
- Des commentaires précis
- 1 glossaire
- 1 index
- 1 chronologie
Marine Degli, l’auteur des textes, est chargée d’étude au musée du Quai Branly. Elle a écrit de nombreux livres. Elle a un style clair, simple et précis.
Olivier Morel, l’auteur des activités, est artiste et professeur dans une école préparatoire aux grandes écoles d’art plastique. Egalement auteur de livres, son approche est à la fois drôle et très instructive.
Exposition : l’art aborigène
Ces photos datent d’une exposition en 2001 à Besançon. Boomerangs, didgeridoos, livres… et entraînement à la pratique du didgeridoo !
Carte de vœux
Vous cherchez une carte originale à envoyer à vos amis ? Pourquoi pas de l’art aborigène, avec en prime des boomerangs dessinés ? Imprimez ces photos sur du beau papier !
Artiste : Gracie Kumbi